Onduleur supraconducteur |
Matériaux : | Bobines en Niobium-titane autour de fer doux |
Installé sur l'anneau de 1979 à 1981, l'onduleur servait à étudier les nouveaux modes de production de rayonnement synchrotron (rayonnement "onduleur" et "laser à électrons libres") qui, depuis, sont devenus standard. Ce dispositif a ensuite été remplacé par un onduleur à aimants permanents, fonctionnant à température ambiante. |
Principe physique |
Dans un onduleur, un électron oscille transversalement (comme dans une antenne en mouvement) et émet une onde électromagnétique périodique comprenant le même nombre de périodes, N, que l'onduleur. Sa largeur spectrale est proche de 1/N, beaucoup plus fine que le rayonnement émis sur une orbite circulaire. Sa longueur d'onde est considérablement raccourcie par effet Doppler relativiste. L'onduleur peut également donner lieu à un effet laser lorsque les conditions (intensité et qualité du faisceau d'électrons) sont réunies.
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Parole de physicien |
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Le champ des aimants alternés se contrariant, il est nécessaire de produire des champs très forts. Souvent, on recourt à des conducteurs supraconducteurs pour créer de forts champs. Et pour pouvoir fonctionner, un supraconducteur a besoin d'être gardé à très basse température. Mais, dans le cas des onduleurs, on s'est aperçu que l'on pouvait arriver au même résultat avec des aimants permanents de technologie avancée. Et ça, c'est une bonne nouvelle, parce que ça évite d'avoir à refroidir les aimants en continu... Cette technologie n'est donc pratiquement plus utilisée pour le rayonnement synchrotron.
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